TresseS

Aerial volutes

Creation notes

TresseS is a choreographic piece for aerial rope.

The musical score for TresseS is based on the melodies of the bandoneon, which are transformed and multiplied to create an arena of sound. These are sound loops that repeat, move, join, unfold and transform themselves, and in them we hear both the movement of the waves and the inhabited silence of the northern forests. It's a music that takes us inside a space that would be the volume of time.

For this show, I wrote the score for the corde lisse based on Philippe Ollivier 's pre-existing musical score, so that each gesture and each tone of the body responded to that of the music.

TresseS is a 33-minute dance without touching the floor. The movement is slow, a continuous breath, an unfurled beat like the wings of a ray or those of a bird in the currents. From loop to choreographic loop, endlessly repeated, deployed and suspended, we pass through the states of gravity and density of life. Initially dark, it turns out to be extremely luminous.

TresseS gives me the feeling that I'm approaching the place I've been trying to reach for a long time. It's perhaps the culmination of a search that began long before my circus career, a search for language that took flight from the depths of pages and university benches and became the path of a rope on which to dance. It undoubtedly took all that time and finally the intensity of this artistic encounter with Philippe, whose music carries this aspiration, to manage to say without uttering a single word.

Note d'inspiration

La Machine infernale, Jean Cocteau, Acte II, extrait (1932).

LE SPHINX : … Et maintenant je vais te donner un spectacle. Je vais te montrer ce qui se passerait à cette place, Œdipe, si tu étais n’importe quel joli garçon de Thèbes et si tu n’avais eu le privilège de me plaire.
[...] 
ŒDIPE : Je résisterai ! (Il ferme les yeux, détourne la tête.)
LE SPHINX : Inutile de fermer les yeux, de détourner la tête. Car ce n’est ni par le chant, ni par le regard que j’opère. Mais [...] je sécrète, je tire de moi, je lâche, je dévide, je déroule, j’enroule de telle sorte qu’il me suffira de vouloir ces nœuds pour les faire et d’y penser pour les tendre ou pour les détendre [...] bouclé comme la mer, la colonne, la rose, musclé comme la pieuvre, machiné comme les décors du rêve, invisible surtout, invisible et majestueux comme la circulation du sang des statues, un fil qui te ligote avec la volubilité des arabesques folles du miel qui tombe sur du miel.
ŒDIPE : Lâchez-moi !
LE SPHINX : Et [...] je tresse, je vanne, je tricote, je natte, je croise, je passe, je repasse, je noue et dénoue et renoue, retenant les moindres nœuds qu’il me faudra te dénouer ensuite sous peine de mort ; et je serre, je desserre, je me trompe, je reviens sur mes pas, j’hésite, je corrige, enchevêtre, désenchevêtre, délace, entrelace, repars ; et j’ajuste, j’agglutine, je garrotte, je sangle, j’entrave, j’accumule, jusqu’à ce que tu te sentes, de la pointe des pieds à la racine des cheveux, vêtu de toutes les boucles d’un seul reptile dont la moindre respiration coupe la tienne et te rende pareil au bras inerte sur lequel un dormeur s’est endormi.

Scenic space

TresseS can be performed outdoors on a gantry or indoors on a gantry (see dimensions) or on an IPN - coat-hanger - marquee.

Working footage - pending the official video, which will be shot in early March 2025.